LES ORIGINES

Origines et ancien sumo

 

Le Sumo dans le Japon pré-moderne

 

La Sumo Kyôkai moderne

 

D'après "Grand Sumo: The Living Sport and Tradition" par Lora Sharnoff

Il y a de nombreuses autres légendes au sujet des combats de sumo organisés avant que le Japon adopte le système d'écriture chinois au 7ème siècle. Le premier combat historiquement authentifié eut lieu en 642, quand l'empereur Kogyoku (r. 642-45) rassembla sa garde du palais pour exécuter des combats de sumo afin de distraire Paekche, l'envoyé de la cour de Corée. Plus tard, les récits mentionnent des combats de sumo à la cour impériale, y compris pendant les cérémonies de couronnement. La coutume du 'tenran-zumo' (le sumo en présence de l'empereur) n'est plus utilisée maintenant, ou sous une forme différente.

Durant le règne de l'empereur Shomu (r. 724-49), des sumaibito (sumotori) furent recrutés à travers le pays pour combattre dans les jardins du palais impérial dans des fêtes appelées 'sechie' organisées chaque année le 7ème jour du 7ème mois lunaire (Août dans notre calendrier). Avec l'établissement du 'sechie-zumo', le sumo s'étandit du rituel agraire à un rite à grande échelle pour prier pour la paix à travers la nation et la prospérité de la société japonaise.

A la fin du 8ème siècle, L'empereur Kanmu (r. 781-806) fit de sechie-zumo un évènement annuel dans sa cour, et la coutume continua jusqu'à la période Heian (794-1185). Pendant le règne de l'empereur Saga (r. 809-23) la pratique du sumo était encouragée comme art martial ; les règles furent établies et les techniques affinées. Après l'établissement du premier shogunate à Kamakura de 1185 à 1392, le sumo fut pratiqué comme les autres arts martiaux par la classe guerrière.
Minamoto no Yoritomo (1148-99), le plus fameux shogun de cette ère, fut un amateur de sumo qui le regardait plus particulièrement pendant les diverses formes d'entrainement militaire. Oda Nobunaga (1534-82), un des seigneur féodaux majeurs, adorait particulièrement le sumo. En Février 1578, il rassembla quelques 1.500 sumotori de tout le pays pour un tournoi organisé dans son château. Jusque là, il n'y avait pas de limites définies à l'arène dans laquelle le sumo se déroulait ; l'espace était simplement déterminé par les gens qui regardait autour ou qui attendait leur tour pour combattre. Apparemment à cause du nombre de luttes organisées le même jour au château Azuchi de Nobunaga, des limites circulaires furent dessinées sur le sol pour la première fois pour accélérer le déroulement.

Ces limites eurent aussi un effet sur le sumo et la sécurité des spectateurs. Le premier document évident montrant un ring délimité par des faisceaux de paille de riz placées sur le sol selon un schéma circulaire peut être trouvé lors de l'ère Empo (1673-81). Plus récemment au 18ème siècle, les faisceaux furent à moitié enterrés dans le sol autour du ring, comme cela existe maintenant.

Depuis la période des Etats en Guerre jusqu'à la période Edo (1603-1867), de nombreux daimyo commencèrent à offrir leur mécénat aux sumotoris les plus forts. Ceux employés par un daimyo ne recevait pas seulement un généreux salaire mais se virent accorder aussi le statut de samurai. Ils étaient aussi présenté avec un tablier de cérémonie brodé au nom du seigneur mécène. Un tel mécénat garantissait un bon niveau de vie, et beaucoup de rikishi rivalisaient avec d'autres pour taper dans l'oeil d'un daimyo. La feuille des rangs listait le nom du fief qu'ils servaient plus que leur lieu de naissance.

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