LE COMBAT

 

Le début du combat

Avant le combat

Le tachi-ai

Le déroulement du combat

Le systeme du playoff

Règle des blessures

Les prix spéciaux et Kin-boshi

 

Les règles du combat sont très simples : à l'intérieur du cercle sacré, les opposants ne peuvent toucher le sol qu'avec la plante de leur pied. S'ils touchent l'argile avec une autre partie du corps, ils ont perdu. D'autre part, s'ils sortent du cercle sacré et touchent le sol avec n'importe quelle partie du corps y compris la plante des pieds, ils ont aussi perdu.

Quelques gestes sont totalement prohibés comme tirer les cheveux, frapper avec le poing fermé et viser les parties génitales. Le but des lutteur est donc clair : c'est de déséquilibrer son adversaire à l'intérieur du cercle, ou de le pousser en dehors. En cas de chute simultanée des deux adversaires, ce sera au juge et aux arbitres de déterminer lequel a touché le sol le premier.

Le combat est souvent bref, mais il est toujours violent : deux masses de 120 à 160 kilos chacune lancées l'une contre l'autre provoquent forcément un énorme choc. Souvent, c'est la tête des lutteurs qui cogne en premier et il est arrivé qu'un des deux lutteurs se retrouve " sonné " uniquement par ce premier choc, l'atari. Les nez cassés et autres arcades ouvertes arrivent de temps en temps.

Après le début du combat ou tachi-ai, si les lutteurs n'ont pas réussi à se déstabiliser, ils utilisent toute une batterie de techniques basées soit sur le corps-à-corps par déséquilibre (yotsu-zumô), soit par poussée en utilisant leur propre poids (oshi-zumô).

Chaque lutteur a ses prises préférées, et sa technique qu'il affine au fur et à mesure de ses combats. Chez les sekitori, on connaît ces préférences et chaque lutteur essaye d'adapter son style à son adversaire du jour. Les lutteurs les plus dangereux sont bien sûr ceux qui ont plusieurs cordes à leur arc, et qui sont capables de changer de style et de technique au cours d'un combat pour surprendre l'adversaire.

Comme toujours dans le sumô, toutes les prises sont codifiées et portent un nom. La Nihon Sumô Kyôkai ajoute de temps de nouvelles techniques officiellesToutes ces techniques sont connues comme les kimarite ("les 48 mains") et il y en a actuellement 87.

Pendant l'action du match, le gyôji encourage les lutteurs en criant "Nokotta!" Quand un rikishi bloque une prise ou qu'ils sont tout les deux arrétés, le gyôji les encourage à bouger en leur criant "Yoi, Hakkeyoi!" Quelquefois les deux rikishi touchent le dohyô au même moment, alors le gyôji doit indiquer le vainqueur. Si les juges veulent se concerter, ils appellent ça "mono-ii" et montent sur le dohyô pour en discuter. La décision de la déliberation peut confirmer la décision, la retourner, ou demander aux deux rikishi de rejouer le match.

Pendant le tournoi, le premier objectif de chaque rikishi est d'avoir plus de victoires que de défaites. Dès qu'il a atteint 8 victoires sur quinze combats, il est kachi-koshi, c'est-à-dire qu'il aura de toutes façons plus de victoires que de défaites. Si par contre il atteint 8 défaites, il sera make-koshi. C'est au dernier jour du tournoi (senshûraku) que le rikishi devra faire la différence. Le kachi-koshi lui permettra de gagner des rangs dans le banzuke.

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